Selon les quotidiens régionaux "L'Est républicain" et "Le Progrès", une cinquantaine de Gilets jaunes étaient rassemblés devant la salle Micropolis où le spectacle de l'humoriste a commencé avec une demi-heure de retard.La vidéo est filmée par un utilisateur du réseau social qui se dit habitant de Besançon et qui a déjà filmé ou photographié d'autres actions des Gilets jaunes dans l'agglomération de Besançon. Il a réalisé sur Facebook une "vidéo en direct" de plus de 7 minutes.En résumé, Franck Dubosc est derrière une grille, dans l'enceinte de la salle de spectacles, avec son équipe qui souhaite visiblement qu'il se dépêche. L'homme qui filme demande à Franck Dubosc s'il compte aider financièrement des membres de ce mouvement condamnés à des amendes, "ou organiser avec les autres artistes une cagnotte". L'humoriste répond qu'il y travaille."Les artistes, je sais que beaucoup d'artistes, se disent: qu'est-ce qu'on peut faire ? Un spectacle, comme ils l'ont fait avec les Restos du cœur ? Il y a plein d'actions à mener. C'est dur, ça se met pas en place d'un seul coup", explique-t-il. "Croyez-moi, ça j'ai entendu la cagnotte. Moi je ne sais pas si je vais pouvoir monter la cagnotte d'un seul coup, parce que c'est difficile."Un soutien initial au mouvement, puis un revirement, puis un mea culpaFranck Dubosc avait d'abord affirmé publiquement sur Facebook son soutien aux Gilets jaunes. La vidéo postée le 28 novembre a été supprimée depuis.Ensuite, le 5 décembre, il avait déclaré à un homme qui le filmait alors qu'il lui donnait un autographe que "les Gilets jaunes c'est du passé", expliquant qu'ils étaient "trop haineux, trop hargneux, à dégager".https://twitter.com/MeganFlesh/status/1071051852467310593Ces propos lapidaires lui ont valu une bronca sur les réseaux sociaux. Cinq jours plus tard sur la chaîne C8, se disant "affaibli" par "ces messages de haine", il réaffirmait son soutien au mouvement, plaidant, "ému", "une énorme erreur" et assurant : "Je sais d'où je viens, même si je suis très privilégié, c'est vrai." Vendredi à Besançon, l'humoriste a précisé qu'il n'allait pas se joindre à des actions sur le terrain. "Mettre un gilet jaune sur un rond-point, ce serait décrédibiliser votre mouvement. On dirait : alors c'est quoi, Franck Dubosc il met un gilet jaune, et il a des thunes." Mais "sincèrement, vraiment, on est là. C'est difficile parce que c'est pas vraiment notre métier, la politique. Moi je suis un clown, je suis Patrick Chirac."