A travers le cirque, c’est un autre visage de l’Afrique que nous dévoilent les spectacles de "CirkAfrica". Après un passage à Harlem au cœur de la culture afro-américaine, dans "CirkAfrika 2", José, le pilote farfelu que l’on suit depuis le premier spectacle, retrouve la terre africaine. Un voyage à Zanzibar, en Ethiopie, et jusqu’en Tunisie, en Algérie et au Maroc, en passant par le Togo, avec notamment un étonnant trio d’échassiers.En tout, une quarantaine d’artistes, acrobates, danseurs, chanteurs, musiciens et cracheurs de feu se succèdent sur scène pendant deux heures pour cet hymne à l’Afrique et à sa force créatrice.Reportage : J. Serra / O. Badin / E. Beaugé Ascenseur socialLe cirque comme ascenseur social. C’est l’opinion d’Alain Pacherie, le patron du Cirque Phénix et metteur en scène de "CirkAfrica". Le cirque permet aujourd’hui à des artistes du continent de voyager, de bien gagner leur vie. Donc ces dernières années, plusieurs écoles ont vu le jour, en Afrique du Sud, en Ethiopie, en Tanzanie, mais aussi en Afrique de l’Ouest. Une tendance qui se vérifie sur les scènes internationales où les artistes africains sont de plus en plus visibles.