L'association qui milite pour le retrait des publicités sur les monuments historiques a cette fois, semble-t-il, la loi pour elle. Elle fait valoir que les panneaux qui recouvrent en partie la Colonne de Juillet contreviennent à des dispositions légales. Ces articles de loi prévoient l'interdiction de se servir de monuments funéraires comme support de publicité. Il se trouve que le socle de ce monument abrite les corps de 500 victimes des 3 Glorieuses, les journées de révolte de 1830.Reportage : France 3 D. Wolfromm / M. Dana / J. Le Roux / E. Noël Le problème est donc posé en ces termes : doit-on respecter la loi à la lettre et risquer de ne pas disposer d'assez d'argent pour financer la restauration du monument avec les seuls fonds publics ou bien peut-on passer outre et accepter ce que certains considèrent comme une profanation ?