"La baïonnette", "Le rire rouge", "La griffe", "Le Poilu"... Autant de journaux qui, à l'époque, s'efforçaient de faire vivre la Grande guerre, à ceux de "l'arrière".Il n'y avait pas de télévision, pas de radio, l'espace était vaste pour ces quotidiens ou périodiques et le dessin et la caricature y tenaient une place très importante. Seul a survécu "Le Canard enchaîné". Reportage : France Lemaire, Christian Chauleau, Floriane Pelé Georges Goursat alias Sem et Francisque Poulbot étaient à l'époque des dessinateurs très réputés. Sem était correspondant de guerre pour Le Journal.Il ne verra du Front que ce que l'Etat major de l'armée voudra lui laisser voir. Pour autant, il parviendra à transcrire dans les dessins qui ccompagnent ses textes toute l'émotion du spectateur impuissant de ce conflit. On lui reprochera de ne pas avoir dénoncé avec suffisamment de vigueur, "la boucherie" des champs de bataille.Francisque Poulbot, avant de passer à la postérité pour ses dessins de titis parisiens, a signé des cartes postales et des affiches patriotiques pendant la guerre de 14/18. Cela lui vaudra d'être assigné à résidence sous l'occupation allemande, pendant la Seconde guerre mondiale."Dessins pour de tragiques destins" 1914-1918 Jusqu'au 28 février 2014Centre permanent de la caricature, du dessin de presse et de l'humour7, rue du Château d'eau87590 Saint-Just-Le-Martel05 55 09 26 70