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La succession de Pierre Boulez donne à la BnF une quantité de livres et d'archives

La succession du compositeur français Pierre Boulez, décédé en janvier 2016, a fait don d'un ensemble considérable d'archives à la Bibliothèque nationale de France, qui a également racheté la partition du premier chef-d'oeuvre du compositeur, "Douze notations" pour piano, selon un communiqué vendredi.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Pierre Boulez à Paris en 1992
 (Michele Brabo / Leemage / AFP)

La succession a remis gracieusement à la BnF 220 mètres linéaires de livres, 50 mètres d'archives et de correspondance, des partitions, des photographies, disques et bandes magnétiques ainsi qu'une centaine d'objets.
 
De son coté, la BnF a acquis lors de la vente organisée par Christie's France le 28 novembre dernier le manuscrit du premier chef-d'oeuvre du compositeur, les "Douze notations" pour piano, écrites alors qu'il n'avait que 20 ans. L'œuvre, influencée par l'enseignement de René Leibowitz, qui initia Pierre Boulez à la technique dodécaphonique, déroule une série de douze variations construites autour d'une même série de douze sons. L'oeuvre a été créée le 12 février 1946 par la pianiste Yvette Grimaud.


Les manuscrits musicaux à la Fondation Paul Sacher à Bâle

Pierre Boulez, décédé le 5 janvier 2016, avait cédé de son vivant ses manuscrits musicaux et littéraires à la Fondation Paul Sacher installée à Bâle, mais la BnF a acquis de son coté, par achat ou don du mécène, critique musical et organisateur de concerts Pierre Souvtchinsky des correspondances et manuscrits d'oeuvres de jeunesse ("Psalmodie", "Première sonate" pour piano, "Sonatine" pour flûte et piano, "Visage nuptial", "Structures").
 
Et la succession du compositeur a décidé de remettre à la BnF toutes les archives qui n'étaient pas couvertes par son contrat avec la Fondation Paul Sacher.
 
Pierre Boulez, compositeur, chef d'orchestre et bâtisseur d'institutions (L'Ircam, l'Ensemble intercontemporain notamment) a profondément marqué la vie musicale de la seconde moitié du XXe siècle. Il est aussi le père "spirituel" de la Philharmonie de Paris, pour laquelle il s'est beaucoup battu, et qui a baptisé en son honneur sa grande salle "Pierre Boulez".
 

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