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La 13e édition de Rock en Seine fait le plein

Avec 120.000 spectateurs en trois jours, Rock en Seine a fait le plein et réitéré son record de 2014, aidé par une météo estivale. Un chiffre dans la lignée des bons scores d'autres festivals de l'été.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le public de Rock en Seine (29 août 2015)
 (Bertrand Guay / AFP)

Rock en Seine a écoulé ses derniers billets dimanche en début d'après-midi, bien aidé par des températures estivales et un soleil radieux, accueillant comme l'an dernier 40.000 festivaliers chaque soir, le maximum possible.
 
"C'est évidemment une grande satisfaction, même si on n'est pas seulement sur une logique de chiffres", a indiqué à l'AFP le directeur François Missonnier.
              
Ces chiffres s'inscrivent dans la lignée des bons scores réalisés par d'autres grands festivals estivaux : Solidays a établi un nouveau record de fréquentation fin juin, les Eurockéennes de Belfort ont fait aussi bien que leur record de 2014, et les Vieilles Charrues ont confirmé leur statut de  premier festival avec plus de 200.000 spectateurs.

Affluence maximale malgré une programmation différente

Principal point de satisfaction pour Rock en Seine : avoir fait le plein malgré une "programmation avec une ossature un peu différente de d'habitude".
              
Une programmation reposant moins sur une ou deux locomotives évidentes, comme Arctic Monkeys l'an dernier, et davantage sur des groupes complémentaires, comme Jungle, Tame Impala et Alt-J dimanche soir.
              
L'affiche est évidemment restée globalement fidèle à la ligne éditoriale "rock indé", avec Interpol, The Offspring, Kasabian ou bien sûr The Libertines. La programmation (environ 70 concerts en tout) était aussi plus variée que d'habitude avec ses têtes d'affiche françaises (Daho, Miossec, Fauve) mais  aussi du rap, de l'électro et même une touche de soul ce dimanche avec l'Américaine Natalie Prass.
 
Le festival, qui sonne depuis 2003 la fin de l'été à grands renforts de guitares, s'impose de plus en plus comme un "moteur touristique" de la région parisienne, avec, sur les 120.000 spectateurs attirés en trois jours, 30.000 venant de province et "15.000 étrangers en moyenne" chaque année, s'est aussi félicité François Missonnier.

Le festival s'interroge sur l'utilité de grandir              

Les Anglais sont toujours les plus nombreux dans ce contingent étranger, venus par grappes entières, et avec leurs drapeaux, applaudir notamment Kasabian vendredi ou les Libertines. Suivent les Belges et Espagnols mais "on a aussi de plus en plus d'Allemands", ajoute le patron de Rock en Seine. 
              
Pour sa 14e édition, en 2016, le festival s'interroge sur l'utilité de grandir, soit en étendant le site, soit en rajoutant un jour de concerts : "A la fois, ça fait envie de programmer plus de groupes, mais ces développements-là  placeraient le festival dans un niveau de risque supplémentaire. Aujourd'hui, la situation a beau être saine, son économie reste fragile", prévient François Missonnier.

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