The Craftmen Club est de retour sur scène avec "Colores", un quatrième album sorti en novembre 2017 que les quatre musiciens bretons étrennent déjà sur scène. Un groupe à l'énergie puissante et rocailleuse, inspiré et toujours plus sombre. Après 18 ans de travail en commun, le quatuor rock se dévoile un peu plus sur ce qui l'anime toujours.Reportage : JM. Seigner / C. Bazille / A. Guedes ExplorationsAvide de nouvelles expériences, The Craftmen Club a écrit et enregistré pour la première fois un album majoritairement en français avec quelques titres un peu plus pop. "A chaque nouvel album on a l'impression de monter un nouveau groupe, et là le français nous amène vraiment ailleurs", constate le guitariste et chanteur Steeve Lannuzel. Sur scène, The Crafmen Club joue autant les anciens que les nouveaux morceaux. La ligne de conduite est inchangée depuis 20 ans qu'ils composent ensemble : le plaisir et l'énergie. "Le tout c'est de surprendre et de ne jamais faire un album pareil", souligne Yann Ollivier, le batteur. Leurs influences sont multiples, de Noir Désir à Nick Cave en passant par Jacques Brel. On distingue également d'autres références belges, plus contemporaines dans leur répertoire : Ghinzu ou dEUS dont ils assument totalement les infuences pour les riffs de guitare.Quatre ans après l'album "Eternal Life" et le fameux morceau "Animals", The Craftmen Club est sur le point de séduire à nouveau son public. Après une douzaine de concerts depuis la sortie de l’album en novembre, le groupe a achevé sa première tournée samedi 16 décembre, à la salle de La Citrouille à Saint-Brieuc. Avant de repartir sur la route en 2018. (DR / Craftmen Club)