Quand il entre dans une oisellerie, Fred Radix ne parle pas, il siffle. Il donne le sentiment de se retrouver dans son milieu naturel en compagnie de ces oiseaux auxquels il a emprunté son mode d'expression. Lui qui "comme tout le monde a commencé à siffler sous la douche", a remis à l'honneur un art que pratiquait si bien Micheline Dax ou Alessandro Alessandroni le siffleur des westerns de Sergio Leone et que certains ont tendance à considérer de haut.Après plus de 400 représentations en France et à l'étranger, Fred Radix s'est installé pour plusieurs semaines au Grand Point Virgule.France 3 Paris Île-de-France : P. Sorgues / G. Bezou / O. Launay / R. Blondeau Mon personnage est en queue de pie, en noeud papillon comme s'il avait dans la bouche un instrument : le Pavarotti du siffletFred RadixFred Radix a le talent pour s'attaquer, dans son spectacle, à des Himalayas du répertoire classique comme "La Flûte enchantée" de Mozart et aussi pour impliquer le public en l'invitant à l'accompagner sur "Carmen". La virtuosité n'empêche pas l'humour, comme le démontre cet extrait de l'émission de Patrick Sébastien "Le Plus Grand Cabaret du Monde". Musclé du visageQuand on lui demande s'il faut un don pour faire ce qu'il fait, Fred Radix répond en sifflant : "Non c'est du travail. Je recourbe la langue sur les dents, les lèvres bien tendues. Il faut être musclé du visage". Comme tout cela semble simple...