Cet article date de plus de cinq ans.

Kopp Johnson, le livreur rappeur qui fait le buzz avec son tube "Gilet jauné"

Inconnu du grand public il y a encore un mois, Kopp Johnson est aujourd’hui une star sur les réseaux sociaux. Son titre "Gilet jauné" sur des rythmes africains a été vu plus de 10 millions de fois. Un succès qui a permis à ce chauffeur-livreur toulousain de se faire repérer par un label.
Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Kopp Johnson ne revient encore pas de son succès
 (Capture d'image France 3/Culturebox)

Reportage : S. Bousquet / F. Desse / P. Barguisseau / S. Fabre

Un succès fulgurant

Rappeur à ses heures perdues, Kopp Johnson a écrit son tube lors d’un blocage des gilets jaunes à Castres.

J’étais entre deux livraisons. J’avais les gilets jaunes en face de moi. Et comme j’écoute des instrus dans mon camion. Ca m’est venu.

Kopp Johnson
Inspiré, le jeune homme a un refrain qui lui trotte dans la tête. Il écrit rapidement un texte dans son camion. Le soir même, il enregistre son titre en studio. Le lendemain il retourne voir des gilets jaunes à Carcassonne pour tourner un clip. Postée le 23 novembre, la vidéo fait vite le tour des réseaux sociaux. Sur Instagram, le rappeur Booba la partage. Les joueurs du PSG s’en emparent également, dans le bus,  après leur qualification en ligue des champions. En moins d’un mois, elle a fait plus de 10 millions de vue.

Sans arrière-pensées politiques

Si le texte reprend les revendications des gilets jaunes, Kopp Johnson se défend de toute implication politique. Le jeune homme de 25 ans évoque "un délire" qui a bien tourné.    

C’est plus pour faire danser. Je n’ai pas voulu ramener un message politique.

Kopp Johnson
Cette chanson est en tout cas une opportunité pour Kopp Johnson.  Grace à son succès, il a été repéré par un label et vient tout juste de démissionner de son poste de livreur pour se consacrer à plein temps à la musique.
 
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.