https://videos.francetv.fr/video/4ea19ddcf325e129870004e0@Culture
Pour voir le chemin qui a été parcouru à Lyon en terme d'ouverture aux nouvelles musiques, on se rappellera qu'en 1996, Raymond Barre, alors maire de Lyon, interdisait un grand rassemblement techno. Aujourd'hui, les Nuits Sonores drainent près de 50 000 visiteurs dans une quarantaine de lieux de la capitale rhônalpine. Ce n'est pas tant la ville qui a changé (on ne fait pas de politique sur Culturebox !), ce sont surtout les musiques électroniques qui ont perdu ce statut underground, élitiste, qui leur collait à la peau au début. Les Nuits Sonores ont aussi su s'ouvrir à d'autres courants musicaux. Ici, on n'écoute pas que de la techno, mais aussi du hip-hop, du jazz, du rock, de la musique expérimentale...Un mot aussi sur Vincent Carry, le coordinateur de ces Nuits Sonores. C'est lui, qui en 2002 a présenté à la mairie le projet Nuits Sonores. Avant cela, notre homme avait fait son "trou" en officiant dans des clubs et magasins de disques électro de l'agglomération lyonnaise. En 1994, il a même créé Man-Machine, une agence de Djs. Autant dire qu'en matière de musique, il sait de quoi il parle...
-> Voir aussi l'article publié sur le site de France3 Rhône Alpes Auvergne
-> Vincent Carry en interview sur Lyon Capitale.fr