Cet article date de plus d'onze ans.

Nino Ferrer rappelé à notre souvenir avec son "Blues en fin du monde"

Les amis lotois de Nino Ferrer rappellent à notre mémoire le chanteur qui mit fin à ses jours en août 1998 tout près de sa maison de Montcuq, en diffusant avec à propos sur internet une de ses chansons peu connues, "Blues en fin du monde", à deux jours d'une apocalypse fantasmée à partir du calendrier maya.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Nino Ferrer "Blues en fin du monde", mis en ligne sur internet par les amis de Nino Ferrer
 (Jeanneau Michel/SIPA )
Un clin d'oeil que n'aurait sans doute pas désavoué l'artiste, trop  longtemps ramené à ses premier succès comiques ("Mirza", "Le Téléfon"), alors qu'il affectionnait la tendresse et la gravité dans ses autres chansons ("La  maison près de la fontaine", "Le Sud"). "Blues en fin du monde" est issue de son dernier album baptisé en 1993  "Désabusion", jeu de mot mélangeant "désillusion" et "désabuser".

Toujours acide, Nino Ferrer nous y donne quelques sains conseils: "Pendant la fin du Monde, Il est recommandé de suivre za la lettre les instructions de  la Société chargée des modalités. Pendant la fin du Monde, il est déconseillé de se pencher par la fenêtre ouverte sur la voie ferrée de la réalité".

"La famille est défunte, l'honneur est délabré, le travail se fait rare, et les Patries sont en danger. Et quand la vague est sigrande et toi tu es si petite, il faut nager comme un poisson ou poulemouiller comme les moutons", ajoutait le chanteur.

Nino Ferrer, très affecté par la mort de sa mère en juillet 1998, s'est tiré une balle dans le coeur, au milieu d'un champ de blé le13 août 1998, à deux jours de son 64e anniversaire, rapportent ses biographes.

Le souvenir du chanteur et peintre reste particulièrement présent dans le Quercy lotois où il s'était installé en 1970. Une de ses toiles orne la mairie de Montcuq.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.