Mais l'homme avait commencé dans la chanson, imitant Fernandel, son idole. Musicien de fanfare en Normandie, il devient un temps l'accompagnateur à l'accordéon de la Femme à barbe ! Puis André Raimbourg choisit le nom de Bourvil (adaptant le nom de son village d'enfance en Normandie "Bourville") et il se lance dans la carrière de chansonnier. Alors il y a eu les fantaisies, "Les crayons", "A dada", "A Bicyclette"... des chansons comiques ou tirées des opérettes qu'il interprète régulièrement aux côtés de Pierrette Bruno et de Luis Mariano. C'est ce Bourvil chanteur que "La symphonie de poche" a choisi d'honorer par un spectacle de reprises.
Reportage : France 3 Limousin Y. Gourlay / G. Soudat / J. Andrieux / C. Cogne
https://videos.francetv.fr/video/NI_1142095@Culture
Dans la chanson aussi
Mais là encore, il ne faudrait pas que le Bourvil comique de la "Tactique du gendarme" cache le Bourvil émouvant. Celui de "Salade de fruits", du "Petit bal perdu" (dont le titre est en fait "c'était bien" et dont Philippe Decouflé a donné une belle version dansée dans les blés), "La tendresse" ou "La ballade irlandaise". Le spectacle donné par "La symphonie de poche" rappelle que Bourvil, cent ans après sa naissance, mérite sa place parmi les plus grands interprètes français du XXe siècle. Qu'il n'était finalement pas aussi "You koun koun qu'il en avait l'air".