L'esprit lingerie de Proenza Schouler
Dans le cloître du lycée Jacques Decour, les créateurs Jack McCollough et Lazaro Hernandez ont fait défiler des silhouettes riches en volants, imprimés fleuris et dentelles mais résolument modernes avec des ouvertures inattendues et un aspect non fini. Des attaches de corset deviennent des sortes de fermetures éclair permettant d'ouvrir une jupe devant ou de raccorder le haut et le bas d'une robe. Des rubans flottent le long de la silhouette, la poitrine est mise en valeur par une brassière en cuir sur un haut en maille. Des pantalons en dentelle, des blousons de plumes légères, des jupes mousseuses, longues et évasées, des robes faites de broderies de motifs floraux, donnent la touche haute couture à une collection pleine de légèreté, que ses créateurs ont voulu résolument "optimiste".Les chaussures, basses, se font remarquer, avec leurs volants de cuir ou leurs breloques.
Proenza Schouler printemps-été 2018, à Paris
© PIXELFORMULA/SIPA
Proenza Schouler printemps-été 2018, à Paris
© Swan Gallet/WWD/Shutter/SIPARodarte et ses motardes romantiques
C'est également dans un cloître que Rodarte, marque des soeurs californiennes Kate et Laura Mulleavy, avait choisi d'organiser son show. Dans les galeries entourant le jardin de l'ancienne abbaye de Port-Royal ont défilé des jeunes filles en robes délicates, tout en transparences, plumetis, broderies et plumes légères. Des gypsophiles parsèment les chevelures, s'accrochent à des bijoux dorés autour des bras. Pois et volants apportent une touche hispanique. Des bottes pointues viennent contrebalancer le côté romantique, de même que quelques silhouettes de motardes, en cuir, dont les blousons sont percés de perles.
Rodarte printemps-été 2018, à Paris
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Rodarte printemps-été 2018, à Paris.
© Swan Gallet/WWD/Shutter/SIPA