"Des âmes simples" évoque le quotidien de Pierre, un curé de campagne âgé de 75 ans de la vallée d'Aspe. Le vieux curé tente de faire partager l'évangile et de soulager ceux qui souffrent. On croise Albert, un prêtre encore plus âgé que Pierre, Alain le vagabond, Olivier le révolté et d'autres, croyants ou non, aux vies rongées par la drogue, l'alcool ou simplement souffrant du mal de vivre.

"Des Ames simples" de Pïerre Adrian (Equateurs) : 1re de couverture
© EquateursCréé en 1963, le prix Roger Nimier en est à sa 55e récompense et est doté de 5.000 euros.
Le palmarès a distingué dans le passé Patrick Modiano pour son premier roman "La Place de l'Étoile" (1968), Erik Orsenna en 1978 pour "La Vie comme à Lausanne" et Emil Cioran pour l'ensemble de son œuvre en 1977.
Uniquement masculin, le jury était présidé cette année par Jean-Marie Rouart. Il est composé notamment de Stéphane Denis, Éric Neuhoff, Christophe Ono-Dit-Biot, Erik Orsenna, Patrick Poivre d'Arvor, Philippe Tesson, Didier Van Cauwelaert et Florian Zeller.
L'an dernier, le prix avait récompensé Paul Gréveillac pour "Les âmes rouges" (Gallimard).