Reportage : D. Morel / O. Badin / L. Bouhnik / N. Goumiri / C. Issoulié
https://videos.francetv.fr/video/NI_151447@Culture
Le Rolleiflex a l'apparence d'un parallélépipède rectangle. On le tient à la verticale et il est équipé de deux objectifs. L'un sert à viser, l'autre est muni d'un obturateur et c'est celui-là qui prend effectivement le cliché. Les deux objectifs sont couplés, et lorsque le photographe fait sa mise au point avec l'objectif de visée, la lentille qui prendra la photo se règle en même temps. Pour passer d'une vue à l'autre et faire avancer le film dans l'appareil, le reporter doit tourner une manivelle, puis un gros bouton, sur le côté de l'appareil. Pour le 24x36, plus pratique et plus rapide, il suffira d'actionner un simple levier d'armement avec le pouce. Le Rolleiflex moyen format donne des négatifs ou des diapositives de format six centimètres sur six. Cette grande taille alliée à des objectifs de très bonne qualité fournissait des photos de très bonne définition et avec un piqué permettant des agrandissements de belle taille. Il restera d'ailleurs longtemps l'appareil de prédilection d'un photographe comme Helmut Newton.

James Dean et son Rolleiflex dans les années 50
© DR"La délivrance de Paris, 19-26 août 1944"
Photos de Jules Dortes, texte de Patrice Gélinet
Editions Arthaud
159 pages 19,90 euros

La couverture du livre de Jules Dortes et Patrice Gélinet
© Arthaud