Prix Goncourt avec "Les filles du Calvaire" en 1991
Passionné de danse classique, il écrivait les chroniques sur l'art lyrique et la danse dans le Canard enchaîné sous le pseudonyme de Luc Décygnes. Il avait commencé à écrire en 1974 avec un essai consacré à Louis II de Bavière. Son premier roman, "Les chevaliers du crépuscule" était paru l'année suivante. Il faudra onze années pour qu'il publie son troisième titre."Les funérailles de la sardine", roman baroque où l'on croise le pape Jean-Paul Ier et Machiavel, obtient le prix Médicis. Une dizaine de livres suivront. Son dernier roman, "Pour mon plaisir et ma délectation charnelle" était paru en 2009. Entre temps, en 1991, il avait décroché le Goncourt avec "Les filles du Calvaire".
Pierre Combescot était un "romancier et chroniqueur de talent", a réagi la ministre de la Culture, Françoise Nyssen. Elle a salué un "homme de lettres, de culture et d'esprit, fin connaisseur de Machiavel, doté d'un humour acéré, brillant par sa capacité à croquer des personnages avec férocité et réalisme".