Invités sur le plateau du Grand Soir 3, les deux danseurs dévoilent quelques éléments du spectacle.
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La musique comme source d'inspiration
Pour la première fois, Honji Wang et Sébastien Ramirez créent à partir de l’univers d’un compositeur. Ils se fondent dans les voyages sonores de l'album 'Dystopian Dream' de Nitin Sawhney. Champion du croisement orient-occident, le musicien britannique d'origine indienne est également connu pour les musiques qui accompagnent les chorégraphies d'Akram Khan ou de Sidi Larbi Cherkaoui. "La musique est la première source d'inspiration, on a évolué avec ça, on a développé nos idées, trouvé nos concepts", explique Sébastien Ramirez.
Les deux danseurs ont fait toute la conception artistique de "Dystopian Dream" et invitent, pour la première fois sur scène, la chanteuse Eva Stone. "Elle fait vraiment partie intégrante de la pièce, elle est un peu le fil conducteur des quinze morceaux de l'album", explique le chorégraphe.
La mort : un chemin "naturel"
Pour ce nouveau spectacle qui s'appuie sur la perte d'un être cher, les thèmes de la solitude et du chagrin sont très présents. Mais le message final apporte aussi un peu de réconfort : "Il y a un chemin naturel dans la vie, un jour on va tous partir", assure avec philosophie Honji Wang avant d'ajouter, "ce n'est pas 'dark', on le prend avec humour et clarté".
Voyage au pays de toutes les danses
Si Sébastien Ramirez est autodidacte dans le milieu de la danse, Honji Wang, elle, est une ancienne ballerine, de formation classique. Ils se sont rencontrés il y a plus de dix ans dans un spectacle de hip-hop, un coup de foudre amoureux et artistique immédiat. Sur scène, le couple cultive le mélange des genres et la diversité. "C'est l'ADN de la compagnie", assure le danseur.Une reprise de "Dystopian Dream" est prévue au mois de mai à l'Espace Pierre Cardin.