Cet article date de plus de cinq ans.

"Is This Desire ?" : seule en scène, Neige Scariot danse le désir féminin

Ce 22 mai, la danseuse Neige Scariot présente au Théâtre de Charleville-Mézières (TCM) la première de son spectacle chorégraphique "Is This Desire ?". Pendant une heure, elle s’interroge sur le désir et sur la manière dont il s'exprime à travers le corps et les émotions.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Affiche du spectacle "Is This Desire?" 
 (Neige Scariot / Yalla Flamenco)

Le spectacle "Is This Desire ?" de la danseuse Neige Scariot commence par une routine, celle d'une femme qui va se coucher. Le défi de la chorégraphe est de taille: elle veut emmener le spectateur dans ce moment d'intimité. Sur scène, elle explore le thème du désir en douze tableaux poétiques et visuels. Elle travaille sur ce projet depuis deux ans et réussit, grâce à la danse, à retranscrire des émotions ressenties face au désir et à son assouvissement. 

Reportage de D.Caldas, P.Cocquempot, F.Théry pour France 3 Champagne-Ardenne 

La chorégraphe Neige Scariot, seule sur scène, bouge telle une torerra. Mais ici pas de taureau, le seul animal à dompter est le désir. Seule dans sa chambre, une femme s’assoit sur une chaise, les lanternes s’allument et elle bascule dans le monde du rêve. Des samples (échantillons) de bruits et de sons ont été utilisés pour le spectacle. Des caresses sont enregistrées, mais aussi la respiration de la danseuse, pour être au plus proche de ses sensations. 

La danseuse dans le décor de "Is This Desire ?" 
 (France 3/ Culturebox)

Neige Scariot a fait appel à une tissandière pour son costume. Ensemble, elles ont imaginé une robe comme une seconde peau.

On voulait un costume avec lequel elle puisse jouer

Anne-Laure Coulomb, tissandière

La robe est une métaphore du désir. Elle peut caresser, provoquer colère ou irritation. Quand on demande à Neige Scariot quelle émotion elle souhaite transmettre au spectateur elle répond "qu’il continue de désirer".  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.