C'est l'une des créations très attendues de cette 18e biennale de la danse de Lyon. "Gravité" questionne la contrainte du corps. Un ballet qui mêle danse contemporaine et classique. A voir jusqu'au 24 septembre au TNP de VIlleurbanne puis du 3 au 6 ocotbre au Grand Théâtre de Provence.Reportage : France 3 Rhône-Alpes : S. Adam / B. Metral / C. Tremosa / L. Cortial Un ballet aux confins de la danse contemporaine et du classique. Des corps sculptés qui repoussent leurs limites, qui testent leur rapport à la gravité, à la légèreté et à la masse. C'est tout cela que mêle "Gravité" du chorégraphe Angelin Proljocaj. Sur scène, 12 danseurs et aucun artifice, juste le travail du danseur magnifié. Une préparation exigeante a été demandée aux artistes. Entre ancrage dans le sol et élévation, ce ballet traduit le paradoxe de la danse. "La danse classique cherche à s'émanciper de la gravité, à tel point que les danseurs veulent tellement s'élever qu'on en est arrivé à inventer ces fameuses pointes. Ce ballet est une articulation, une recherche qui fait le grand écart entre ces deux tendances, le classique et la danse contemporaine".