Cet article date de plus de cinq ans.

Angelin Preljocaj explore la "Gravité" au Théâtre National de Chaillot

Le célèbre chorégraphe Angelin Preljocaj présente sa dernière création au Théâtre National de Chaillot. Un ballet qui mêle contemporain et classique sur un thème cher au chorégraphe, la gravité.
Article rédigé par Véronique Dalmaz
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
"Gravité" au Théâtre National de Chaillot jusqu'au 22 février 2019
 (Capture d'image France 3/Culturebox)

Créé pour la Biennale de la danse de Lyon en septembre 2018, "Gravité" est en tournée. Le nouveau ballet d’Angelin Preljocaj fait actuellement une halte à Paris, au Théâtre National de Chaillot. Le chorégraphe joue avec la pesanteur et l’apesanteur, sur des pas de danse classiques et modernes, des musiques d’hier et d’aujourd’hui.

Reportage : J. Serra / G. Bezou / M. Tafnil / S. Fouquet / L. Kulimoetoke / W. Sabas

Les contraintes du corps

"Gravité" met en scène une douzaine de danseurs à la recherche de légèreté. Ces corps rêvent de s’envoler. Les notions de poids, d’espace, de vitesse, de masses sont depuis des années évoquées dans les ballets d’Angelin Preljocaj.

Tout être humain, qui se tient sur ses deux jambes depuis son plus jeune âge, a subi cette force extraordinaire qu’est la gravité. Et j’ai rapidement compris, au fil de mon travail sur la danse, que c’était un des éléments essentiels de l’écriture chorégraphique.

Angelin Preljocaj

De Bach à la techno

"Gravité" mêle danse classique et moderne sur une bande-son qui, elle aussi, fait le grand écart entre, par exemple, une œuvre de Bach et de la techno. Les danseurs s’élèvent ou restent cloués au sol, en fonction des morceaux de musique.

Toutes les danses du monde jouent avec cette gravité. Les danses folkloriques frappent le sol. Les danses balinaises sont plus aériennes.

Angelin Preljocaj
Partant de ce postulat, Angelin Preljocaj a inventé avec sa nouvelle création une véritable dramaturgie autour de la gravité.  

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.