Johnny Hallyday et Jean d'Ormesson avaient apparemment peu de choses en commun sinon leur grande célébrité. Le chanteur populaire et l'académicien partageaint pourtant un ancêtre et seraient tous deux d'ascendance noble, selon le site de généalogie geneanet.org.Tous un peu cousins ?Le chanteur populaire et l'homme de lettres étaient cousins (très éloignés, faut-il préciser tout de même), selon le site. Il a fallu remonter au XVe siècle pour leur trouver un ancêtre commun. Il s'agit d'un noble qui vivait à Namur au XVe siècle et s'appelait Jean de la Malaize, "seigneur de Dongelberg, de la Malaize et de Lavoir". "Nous voulions rendre hommage à ces deux monstres sacrés et, en croisant leurs arbres respectifs, nous sommes tombés sur ce Jean de la Malaize", a expliqué au Parisien Christophe Becker, le directeur du site, qui ajoute : "Nous sommes certes tous un peu cousins mais c'est quand même amusant de le démontrer." Johnny Hallyday et Jean d'Ormesson, morts le 5 décembre, seraient les descendants de deux filles de cet homme, qui eut trois enfants, dont Catherine et Marie.L'ascendance noble de Johnny Hallyday est "oubliée" au début du XIXe siècleCatherine, l'ancêtre de Jean d'Ormesson, serait en tête d'une lignée de filles qui auraient continué à faire de beaux mariages, jusqu'à l'arrière-grand-mère de l'écrivain et académicien qui a épousé le marquis d'Ormesson, "nom hérité du fief de l'actuelle Ormesson-sur-Marne". Johnny Hallyday, lui, serait le descendant de Marie. Dès la troisième génération, "le niveau social s'affaiblit légèrement", selon geneanet.org : on n'est plus seigneur mais "bailli" (celui qui représente le roi dans le bailliage, puis receveur des bailliages, ou "mambour" (trésorier) de l'église de Saint-Quantin. A la fin du 18e siècle, on trouve à Namur un Antoine Smet, "échevin" (magistrat nommé par le seigneur pour rendre la justice sur ses terres). Au début du XIXe, "l'ascendance noble est oubliée et les descendants sont ouvrier agricole, tavernier, marchand d'articles de pêche. Le grand-père du chanteur, Antoine Smet, est maréchal-ferrant puis "machiniste" à Bruxelles. Il est le père de Léon Smet, père de l'"idole des jeunes".