
"Mâle triomphant " (Bronze, Granit, Schiste. H :4,50m. Fonderie Mariani. 1998)
© France 3 CultureboxReportage : J. Aubry / G. Grichois / A. Grandveau
https://videos.francetv.fr/video/NI_776005@Culture
Un artiste loin des sentiers académiques
Très tôt, les mains de Guy Baudat ont appris à façonner la matière. Issu d’une famille de potiers (la plus ancienne de France paraît-il), il a très vite appris à travailler l’argile, "à se confondre avec", dit-il. Mais Guy Baudat n’a jamais pu mettre ses pas dans ceux des autres. Elève aux Beaux-arts de Paris, il a pris soin de déserter dès qu’il pouvait les cours de sculpture pour apprendre à travailler autrement. Pas question par exemple pour lui de passer des heures sur les dessins préparatoires : "C’est une écriture dans l’espace directement, en vol libre, sans dessin. Le dessin c’est de l’aplat. Je préfère faire comme ça même si ce n’est pas académique", confiait-il en mars 2010 à TVTours.Châteaubrun, source d'inspiration pour les artistes
Les pas de cet artiste hors-norme l'ont conduit jusqu'à la forteresse de Châteaudrun. Edifiée au XVIe siècle, elle a inspiré de nombreux artistes. A commencer par Georges Sand. Très marquée par l'ambiance et la beauté des ruines, la romancière se servit de ce décor pour ses romans "Consuelo" (1842) et "Le péché de Monsieur Antoine" (1845) qui s’inspire de la vie d’un des ses occupants, Antoine de Forges.
On peut visiter le site gratuitement à l’occasion des Journées du Patrimoine ou lors de visites guidées initiées par l’office du tourisme.