C'est un petit coin de paradis niché dans le village du Thor (Vaucluse) : le jardin de la fondation Poppy et Pierre Salinger - créée par l'ancien conseiller de Kennedy et son épouse - se transforme chaque été en galerie éphémère.Le thème de l'amourPoppy Salinger a réuni cette année, une quarantaine d'artistes autour du thème universel de l'amour à l'occasion de l'anniversaire de la révolte étudiante de Mai 68. Parmi eux, Jacques Salles ou Daniel Romani qui ont créé des œuvres inédites.Reportage : France 3 Provence-Alpes - F. Poret / O. Ducros-Renaudin / E. Guez “All you need is love...” chantaient les Beatles en 1967, un tube planétaire porté par toutes les révoltes qui ont secoué le monde. Mai 68 n'a pas échappé à la contagion de l'amour. C'était il y a 50 ans et les jeunes de l'époque aspiraient à plus de libertés. Espérant une transformation utopique de la société par "l’Amour", ils ont rejeté en bloc le cadre rigide de la politique menée par de Gaulle. (France 3 / Culturebox ) Mai 68A l'époque, Poppy Salinger est une jeune journaliste à Paris, correspondante pour la télé américaine. Elle a voulu rendre hommage à cette période de rupture sociétale. "A l'époque il y avait la conférence de paix pour le Vietnam qui commençait à l'hôtel Majestic, il y avait 200 journalistes américains qui étaient au Crillon et qui se sont réveillés avec les tanks, ça leur a fait un drôle d'effet !". Chaque artiste a laissé voguer son imagination autour de l'amour. Jacques Salles, le doyen de l'exposition, a imaginé un anneau de mariage suspendu dans les airs. Le symbole de l'engagement amoureux à ses yeux : "Je suis marié depuis 38 ans", déclare-t-il fièrement. (France 3 / Culturebox ) Pour Daniel Romani, l'amour est avant tout une question de connexions. Sa structure représente une sphère reliée avec des liens roses. (France 3 / Culturebox )