Cet article date de plus de six ans.

La photographe colombienne Marcela Barrios dans l'intimité de la Méditerranée

La photographe colombienne Marcela Barrios passe une partie de sa vie en Corse. Elle expose au centre culturel Alb'oru de Bastia, une trentaine de clichés réalisés au plus près des habitants de l'île et du bassin méditerranéen. "Mediterraneo" une plongée dans l'intime à découvrir jusqu'au 30 juin 2018.
Article rédigé par Jean-Michel Ogier
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 1 min
Marcela Barrios expose à Bastia
 (France 3 / Culturebox)

La photographe colombienne Marcela Barrios a trois ports d'attache : Bogota dans son pays natal, Paris et la Corse. La Corse, point d'ancrage de son amour pour la Méditerranée dont elle a parcouru les pays appareil photo en mains. Son exposition à l'Alb'Oru de Bastia est constituée de clichés restituant l'atmosphère et le quotidien de gens ordinaires. Ainsi cette photo d'une vieille dame corse assise à une table regardant à l'extérieur. "Il y a sa médaille de la Vierge. C'est une femme qui parle corse, une vieille fille. C'est un moment absolu où tu vois la beauté intime de sa maison. Cette photo raconte plus de l'être humain que les moments de mise en scène publique. "

Reportage France 3 Corse : M. Stewnson / C. Giuliani / C. Gineste

Marcela Barrios a un coup de coeur pour la Corse mais son attirance pour la Méditerranée va au delà. Elle a ainsi ramené des clichés de la casbah d'Alger "si magique et ténébreuse dans ses espaces".

La Méditerranée c'est comme une chimère, c'est un espace de diversité des puissances, des énergies culturelles, des langues, des conflits.


Ce regard si particulier que porte Marcela Barrios sur l'univers méditerranéen trouble et désoriente certains visiteurs : "C'est pas toujours évident de savoir si on est en Corse, en Algérie ou en Sicile" reconnaît l'un deux. 

En trente clichés, couleur ou noir et blanc, la photographe colombienne prouve que l'identité méditerranéenne, même dans son intime, n'est pas une chimère.
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.