L'Orient fascine. Au XIXe, l'Orient n'était pas à l'Est, mais au Sud. C'est la prise d'Alger, en 1830, qui a lancé la mode littéraire et picturale du voyage en Orient. Dans l'imaginaire français et colonial, ces mots évoquent les chameaux (en réalité des dromadaires), les dunes de sable, les parfums capiteux, les hommes portant chèches et djellabahs et bien sûr le harem, vision fantasmée de la femme "orientale" parée de toutes les vertus sensuelles. Il en a découlé une école de peinture, les Orientalistes, s'inspirant de tous ces thèmes et provoquant bien des vocation coloniales. Reportage : France 3 Pays Gardois J. Sanna / A. Ployart / S. Huc Artistes méconnusAlors que le musée d'Orsay possède une importante et magnifique section des "Orientalistes", celui des Beaux-Arts de Nîmes va encore plus loin. L'exposition "Des Orientalistes aux peintres algériens : la peinture en partage" illustre la filiation continue qui mène jusqu'aux artistes algériens d'aujourd'hui. Elle permet ainsi de découvrir des artistes mal connus de ce côté de la Méditerranée.