
Femme surchargée, Pierre Bodo, 2011 Acrylique et paillettes sur toile 112 x 83 cm
© Kleinefenn Courtesy Galerie MAGNIN-A, Paris.Voulant créer un art capable de changer le cours de l'histoire, avec des toiles qui sont pamphlet, manifeste, revendication ou conseil, il peint dans les années 1980 autour de la sorcellerie, pour exhorter les Congolais à abandonner cette pratique répandue dans le pays. Converti en 1980 à la religion chrétienne, il rejoint l'Eglise pentecôtiste et devient pasteur de l'"évangélisme mondial".

Obama, who knew it, Pierre Bodo, 2009 Acrylique et paillettes sur toile 193 x 304 cm
© Kleinefenn Courtesy Galerie MAGNIN-A, Paris. MAGNIN-A, Paris.Des sapeurs fantastiques
Sa dernière série d'œuvres, baptisée "Sapeurs", fait référence au phénomène de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnalités élégantes), une mode vestimentaire populaire au Congo. Il y représente des dandys à têtes d'oiseaux et aux chaussures fantastiques en formes d'animaux.

Matswapanga, Pierre Bodo, 2011 Acrylique sur toile
© Kleinefenn Courtesy Galerie MAGNIN-A, Paris. MAGNIN-A, Paris.Des peintures de Pierre Bodo à la Fondation Cartier l'été prochain
Dès le début des années 1990, Pierre Bodo était représenté dans la collection de l'homme d'affaires Jean Pigozzi, une des plus importantes d'art africain. Il a été exposé dans des expositions collectives dans les grandes capitales du monde : à la Pinacoteca Giovanni e Marella Agnelli à Turin, à la Tate Modern de Londres, au Guggenheim de Bilbao, au Museum of Fine Arts de Houston, à Bruxelles, à Montréal, ainsi qu'à Charleroi, à Lille, à Monaco, au Magasin (Musée national d'art contemporain) de Grenoble.
Des œuvres de Pierre Bodo seront présentées à Paris, à la Fondation Cartier, dans le cadre de l'exposition Congo Kitoko – Beauté Congo, de juillet à novembre 2015.