Cet article date de plus de cinq ans.

"Too early to panic" une expo ludique et interactive au Musée Tinguely à Bâle

Jusqu’au 23 septembre 2018, au Musée Tinguely à Bâle, l’exposition "Too early to panic" (trop tôt pour paniquer), offre une visite interactive aux visiteurs. Les artistes suisses Gerda Steiner et Jörg Lenzhinger font découvrir leur univers étonnant et plein de surprises.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Exposition "Too early to panic" au Musée Tinguely de Bâle
 (France 3/ Culturebox)

Et si une exposition vous faisait pleurer ? C’est le défi lancé par "Too early to panic", présentée en ce moment au musée Tinguely de Bâle. Dans une des pièces imaginées par les artistes Gerda Steiner et Jörg Lenzhinger, un animateur extirpe des larmes aux visiteurs, pour les examiner au microscope. Une expérience ludique à vivre dans cette aventure spatio-temporelle.

Reportage de L.Schaeffer, S.Gaudry, A.Ahmed pour France 3 Alsace

Une femme est prisonnière d’une armoire, mais lorsque la porte s’ouvre, elle découvre finalement qu’elle est entourée de fleurs. Dans cette exposition, les objets sont détournés de leur usage et sont au plus près du visiteur : "On peut participer, essayer plein de choses, c’est sensuel, c’est vraiment épatant" raconte une spectatrice qui a eu son buste emprisonné dans l'armoire à fleurs.
L'exposition "Too early to panic" au Musée Tinguely
 (France 3/ Culturebox)

Le visiteur est aussi acteur

Gerda Steiner et Jörg Lenzhinger, travaillent ensemble depuis plus de vingt ans et sont les deux artistes suisses à l’origine de "Too early to panic". Ils présentent au public leur univers luxuriant, aussi naturel qu’artificiel dans une exposition où le visiteur est aussi acteur. Au plafond, au sol, sur les murs, il y a des choses à voir partout.

C’était vraiment l’idée d’avoir quelque chose d’englobant et d’immersif pour les spectateurs

Séverine Fromaigeat, commissaire de l’exposition
L'exposition est pensée comme un voyage, on peut passer d’un salon de beauté rose bonbon à un laboratoire scientifique en franchissant une simple porte. L’art et la science se rencontrent dans le laboratoire où les larmes des visiteurs sont examinées au microscope. Lorsqu’elles sont observées de près, elles révèlent leurs différences, selon qu’elles soient causées par le vent ou par la tristesse par exemple.   

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.