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En 1988, Patrick Tourneboeuf a vingt deux ans et se passionne pour le thème de la frontière. Il part à Belfast puis à Berlin, prenant des clichés du Mur sans se douter qu'un an plus tard, il tomberait. En 2003 et 2004, invité dans le cadre du mois de la photo, il y retourne et sans s'en rendre compte, son oeil est attiré par des lieux qu'il a déjà photographié quinze ans plus tôt. De ce travail est né un livre, "La cicatrice" paru aux Editions du Huitième Jour, qui a lui même engendré l'exposition. Elle regroupe vingt-huit photos, dont quatorze en noir et blanc, datant de 1988 ou 1990, et autant en couleurs, prises en 2003 ou 2004. Pour quoi ce titre "La cicatrice" ? "Parce que", raconte le photographe, "c'est une plaie refermée mais dont la trace demeure. On n'y fait plus attention, mais ça reste. Cette cicatrice ne disparaîtra jamais". N'est-ce pas mieux d'ailleurs ? Car elle est là pour rappeler tout autant la folie des hommes que leur capacité à lutter contre ce qui les opprime.
-> Patrick Tourneboeuf fait partie du collectif de photographes "Tendance floue"
-> Si vous êtes intéressé par le photojournalisme, il existe deux associations professionnelles :
l'Association nationale des journalistes reporters photographes et cinéastes (ANJRPC)
la Fédération nationale des agences de presse photos et informations (FNAPPI)
-> A l'occasion des 20 ans de la chute du Mur en novembre 2009, France Télévisions vous propose une série de reportages, documentaires, émissions en direct et exclus web