Reportage France 3 J. Roché / M. Movsissian / G. Hamon
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Georges Hecq, l'ami avant-gardiste
La dernière sculpture à rejoindre l'exposition est un buste en bronze de Georges Hecq. Cet homme nommé en 1878 chef du secrétariat des Beaux-Arts au Ministère de l'Instruction publique a favorisé les demandes d'envoi de l'État aux musées de Bourges, sa ville natale. Dénicheur de talents, il prend sous son aile un certain Jean Baffier. Par la suite, il se lie d'amitié avec des artistes de l'époque dont Auguste Rodin, qui n'a pas encore acquis la notoriété qu'on lui connait. Séduit par ses projets, Georges Hecq va alors considérablement accélérer la carrière du sculpteur en lui permettant d'acquérir un grand atelier à Paris et en achetant plusieurs de ses œuvres.
Auguste Rodin a aussi confectionné un buste en marbre pour la tombe de Georges Hecq.
© France 3 / CultureboxLa Porte des Enfers se dévoile
Parmi les nouvelles sculptures, plusieurs étaient destinées à son projet monumental, La Porte de l'Enfer. On y trouve sa version de "Eve", toute en sensualité mais aussi douloureuse. C'est sa plus grande figure féminine jamais réalisée. L'artiste n'avait pas souhaité polir son oeuvre, le but étant de se détacher de l'esthétique académique et de dévoiler un corps imparfait mais vrai.
Rodin a représenté Eve après avoir croqué dans le "Fruit défendu".
© France 3 / CultureboxTout l'art de Rodin est dans ce petit bronze, plus douloureux que n'importe quel vers de Baudelaire.
Octave Mirabeau dans "Combats Esthétiques"

"L'amour s'enfuit" d'Auguste Rodin.
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