A Saint-Paul de Vence, la lavande se trouve dans les champs… Et dans les œuvres d’art. Celle de Tania Mouraud, une installation florale et évolutive, est à découvrir aux côtés du travail de douze autres artistes. Le village qui est un lieu culturel depuis la fin du 19e siècle, accueille sa première biennale d’art contemporain, tout au long de l’été. Reportage O.Orsini, H.Nicolas, J.Juvigny Ses remparts, ses boulistes, ses vieux murs, tout ce qui fait le charme du village de Saint-Paul de Vence se retrouve dans la biennale qu’il accueille. A l’entrée de la commune, impossible de manquer l’œuvre d’Arik Lévy. Faite en inox, elle est invisible de loin, mais crée un jeu de reflets dès qu’on s’en approche, plus qu’un simple miroir, elle fait douter le spectateur sur ce qu’il voit. Son reflet apparaît comme en profondeurArik Lévy, artiste Oeuvre d'Arik Levy, biennale de Saint-Paul de Vence (PHOTOPQR/NICE MATIN/MAXPPP/ FRANZ CHAVAROCHE) Autre œuvre, autre ambiance avec "L’homme qui porte la croix" du belge Jan Fabre, une sculpture conçue spécialement pour la biennale. Olivier Kaeppelin, son président, aime que la croix en équilibre soit vue de tous, et que chacun puisse la découvrir de jour, comme de nuit. "L’art dans l’espace public c’est très important", appuie-t-il. Des spectatrices se regroupent autour de l'oeuvre de Jan Fabre (PHOTOPQR/NICE MATIN/MAXPPP/ FRANZ CHAVAROCHE) L’espace public est aussi le cœur de l’œuvre "Tout doit avoir une fin, sauf mon amour pour toi", une installation florale et olfactive qui va évoluer durant la biennale. Composée de lavande, elle accueille des abeilles et des papillons. Pour aider les espèces en danger, l’artiste Tania Mouraud a créé un havre de paix. "Le lieu de vie de l’abeille c’est l’art", dit-elle. L'oeuvre florale de Tania Mouraud "Tout doit avoir une fin, sauf mon amour pour toi" (PHOTOPQR/NICE MATIN/MAXPPP/ FRANZ CHAVAROCHE)