Fait de colonnes épurées surplombant la rivière Spree, ce nouveau bâtiment, de 4.600 m2, doit servir de point de vente de tickets et de vestiaire pour les cinq musées qui composent l'île aux Musées, au coeur de Berlin. Vestiaire de la Galerie James-Simon à Berlin. (BERND VON JUTRCZENKA / DPA / dpa Picture-Alliance) Il dispose également d'une librairie, d'un auditorium, d'un café, ainsi que d'un espace pour des expositions temporaires. Il doit être ouvert au public à partir de juillet prochain mais l'entrée vers le musée Pergame, qui propose une collection d'antiquités exceptionnelle, restera fermée en raison de travaux. Le magasin du musée de la Galerie James-Simon, à Berlin, en Allemagne. (John MACDOUGALL / AFP) C'est "un cadeau du ciel", s'est réjoui le directeur général des Musées d'Etat, Michael Eissenhauer, lors de la remise symbolique des clés du bâtiment."Le vestiaire le plus cher du monde"Baptisée du nom d'un mécène d'origine juive proche de l'empereur Guillaume II, Henri James Simon, la galerie a fait l'objet d'une polémique en raison des retards de plusieurs années pris par les travaux de construction, et l'explosion des coûts qui atteignent 134 millions d'euros, soit près du double des 71 millions d'euros initialement prévus. Certains Berlinois ont d'ailleurs surnommé ironiquement ce bâtiment "le vestiaire le plus cher du monde". La Galerie James-Simon, inaugurée le jeudi 13 décembre à Berlin, en Allemagne. (John MACDOUGALL / AFP) L'île aux Musées abrite notamment dans l'un d'entre eux le buste de Néfertiti. Quelque 2,5 millions de visiteurs s'y rendent chaque année.