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Symphonies animales pour les journées internationales électro-acoustiques

Des cris de singe et des chants d’oiseaux captés directement dans la nature puis remixés par ordinateur : c’est l’expérience originale menée cette année à Amiens pour les journées internationales de musique électroacoustique. Quand la nature se fait réservoir de sons et symphonie inachevée.
Article rédigé par Hélène Prono
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (France 3 /Culturebox)

Là-haut sur une branche, le cri pointu d’un macaque. Tout près, le bruissement d’ailes d’un perroquet. Ailleurs encore un sifflement étrange et fugace. Pour qui cherche à capter les bruits de la nature, le zoo d’Amiens est un terrain de jeu inépuisable. Ici les choristes sont à poil et à plume, et les preneurs de son se transforment en audionaturalistes.Le matériau sonore utilisé cette année pour les journées internationales de musique électro-acoustique est 100% naturel.


Pour capturer chaque nuance, chaque note d’un chant d’oiseaux, il faut parfois ruser et inventer des « pièges à son ». Pièges parfaitement inoffensifs bien sur, mais qui permettent d’enregistrer des bruits que l’oreille peine parfois à distinguer. Et puis la cueillette terminée, l’ordinateur entre en scène. C’est là que les compositeurs de musique électro-acoustique s’en donnent à cœur joie, manipulant les sons à l’infini, et créant une nouvelle partition. 

Courant à part entière désormais, l’électro-acoustique nous fait oublier les rythmes binaires et les mélodies conventionnelles. Le monde entier devient une scène sonore. 

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