Grand vaisseau de pierre, l’abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu (900 places) sera une fois encore le navire amiral du Festival de la Chaise-Dieu ( 18 au 27 août 2017) en accueillant les principaux programmes sacrés et symphoniques de la 51e édition.Deux mois avant l'arrivée des festivaliers, les organisateurs assurent encore les réservations. Après le succès de la 50e édition et ses 25 000 entrées, certains concerts sont dèja presque complets.Le festival 2017 est encadré par deux figures féminines, avec en ouverture l’oratorio baroque Marie-Madeleine aux pieds du Christ du compositeur vénitien Caldara (Le Banquet céleste, dir. Damien Guillon) et en clôture la Messe à Sainte-Cécile de Gounod. Reportage : G. Rivollier / E. Brot-Monnier / N. Colombeau Le sacré à l'honneurFidèle à l'esprit des premières heures, ce 51e festival place la musique sacrée au coeur de sa programmation. Invité pour la première fois au Festival, le chef d'orchestre Marc Minkowski et ses musiciens du Louvre donneront "La Passion selon Saint Jean" de J.-S. Bach les 22 & 23 août. Le Requiem de Verdi, présenté dans une distribution entièrement italienne (dir. Daniel Kawka – 19 & 20 août), et le Stabat Mater de Haydn (Spirito & Orchestre des Pays de Savoie - dir. Nicole Corti le 26 août) résonneront dans l'enceinte de l'abbatiale. La musique sacrée française contemporaine est également mise à l’honneur, avec des œuvres majeures de la 2e moitié du XXe siècle, comme le Requiem de Duruflé dans sa version avec orgue seul (Ensemble Sequenza 9.3, dir. Catherine Simonpietri - 25 août) ou les Litanies à la Vierge Noire de Poulenc. La musique ancienne et le clavecin Dans le domaine de la musique ancienne, l’ensemble Jacques Moderne chantera Mouton et Janequin (dir. Joël Suhubiette - 19 août), et The Tallis Scholars, Allegri et Monteverdi (dir. Peter Phillips – 21 août).Mettant en valeur l’instrument acquis en 2016, et parrainée par Benjamin Alard, cette édition offrira une place importante au clavecin, en récital (20 août) ou en musique de chambre (intégrale des Concertos brandebourgeois de J.-S. Bach par Le Caravansérail, dir. Bertrand Cuiller – 21 août). Le piano et les grands ensemblesComme chaque année, le piano est aussi à l'honneur de cette nouvelle édition. Tout d’abord, avec les récitals en l’abbatiale de Michaël Levinas (Bach, Beethoven, Debussy -19 août) et Roger Muraro (Messiaen - 23 août), mais aussi, la célèbre "Rhapsody in blue" de Gershwin (25 & 26 août), par le jeune et talentueux Simon Ghraichy. "Cette année le festival se met à l'heure américaine en écho à la figure de La Fayette qui montre les échanges culturels qu'il y a eu au début du XXe entre la musique classique de tradition et le jazz", explique Julien Caron, le Directeur du festival de La Chaise-Dieu.La musique symphonique a également sa place à la Chaise-Dieu avec la présence de grandes pointures comme l’Orchestre philharmonique royal de Liège (Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák, dir. Christian Arming- 25 & 26 août) ou encore l’Orchestre national de Lyon (Debussy et Chausson, dir. Marzena Diakun -27 août).