La note Culturebox2 / 5 ★★☆☆☆Laurent Larivière dit avoir écrit le rôle de Sandrine en le destinant à Louise Bourgoin. Et la comédienne s'en empare avec justesse, toute en sobriété. 30 ans, sans-emploi, elle n'a plus les moyens de son autonomie et la voilà obligée de retourner chez sa mère à Roubaix. Un phénomène malheureusement courant par les temps qui courent.Sandrine-Louise cherche une porte de sortie à cette situation pesante… et elle se présente lorsque son oncle (Jean-Hugues Anglade) lui propose de l'épauler dans son chenil. Un univers rude, physique, parfois sans scrupules. Rapidement, les petites combines, les faux certificats de vaccination, puis le recours à des trafics internationaux, l'achat clandestin d'animaux vendus sous le manteau, en provenance des pays de l'Est. (Christophe Brachet-Mon Voisin Productions) On peut reconnaître à Laurent Larivière le mérite d'avoir trouvé un sujet original, auquel son approche donne une certaine valeur documentaire. Mais on reste sur sa faim. "Je suis un soldat" souffre d'une réalisation assez plate, trop convenue, Et si Louise Bourgoin et Jean-Hugues Anglade font le boulot, en s'impliquant beaucoup dans l'aventure et en donnant de la chair à leurs personnages, les seconds rôles sont malheureusement un bon cran en dessous.Rien de déshonorant néanmoins. Ce premier film, soutenu par Dominique Besnehard porte des signes manifestes de talent. Encore inabouti, mais encourageant. "Je suis un soldat" - drame franco-belge de Laurent Larivière – avec Louise Bourgoin et Jean-Hugues Anglade – Durée : 1h37 – Date de sortie indéterminéeSynopsis : Sandrine, trente ans, est obligée de retourner vivre chez sa mère à Roubaix. Sans emploi, elle accepte de travailler pour son oncle dans un chenil qui s’avère être la plaque tournante d’un trafic de chiens venus des pays de l’est. Elle acquiert rapidement autorité et respect dans ce milieu d’hommes et gagne l’argent qui manque à sa liberté. Mais parfois les bons soldats cessent d’obéir.