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Spacejunk offre un musée du street art à ciel ouvert

La galerie Spacejunk de Bayonne a donné carte blanche à des street artistes pour investir des quartiers peu connus de la ville. Résultat : trois nouvelles fresques à découvrir nuit et jour dans un parcours original. Et pour immortaliser ces oeuvres, la galerie a organisé un concours photo qui captent les artistes en plein travail.
Article rédigé par Odile Morain
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Exposition à ciel ouvert  dans les rues de Bayonne grâce au collectif Spacejunk
 (France 3 / Culturebox)
Spacejunk c'est à la fois une galerie, un collectif et un concours photo spécialisé dans les arts urbains et les cultures émergentes.

A Bayonne, les street artistes étaient invités à participer au projet "Spirithood" en investissant trois quartiers isolés de la ville pour leur redonner des couleurs.

Désormais les murs accueillent une vache plus vraie que nature, un singe transformé en oiseau, des paires de chaussure multicolores.

Reportage : S. Deschamps / F. Cordier / E. Galerne / R. Nouvelle 

Donner une seconde vie aux oeuvres

Le street art trouve ses racines dans la ville et dans l'éphémère. Considéré comme illégal dans les années 80, le graffiti trouve aujourd'hui des espaces d'exposition et des collectionneurs avides de nouveaux talents. 

Plusieurs artistes étaient présents, parmi lesquels Monkey Bird, Maye, Grems et Taroe et A-MO. Un documentaire réalisé par Palmer Film montre la création des oeuvres en live. 
 
A l'occasion du projet Spirithood, Spacejunk organisait un concours photo qui montre les artistes en pleine action. 
"Il y a énormément de passionnés qui suivent les street artistes pour capter leurs photos car on est souvent face à des oeuvres éphémères, mais la photo qui suit une pièce est un classique depuis toujours avant destruction", souligne Alban Morlot de la Galerie de street art Spacejunk. 
  (France 3 / Culturebox)

Une exposition de ces photos va prolonger l'expérience. Le collectif sévit aussi à Lyon , Grenoble et Bourg-Saint-Maurice. 
Monkey bird par l'artiste A-Mo
 (France 3 / Culturebox)

Les expositions durent généralement 45 jours et tournent dans les quatre centres d'art Spacejunk en France. Certaines expositions voyagent beaucoup plus, jusqu’en Chine, Australie, Amérique du sud ou Etats Unis. Le compte-rendu annuel de ces activités est édité en septembre sous forme d’un catalogue d’exposition. 


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