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De David Hockney à Paul Cézanne, onze expositions à voir cet été à Paris

Article rédigé par Valérie Oddos
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié Mis à jour
Deux grandes rétrospectives, David Hockney et le photographe Walker Evans, au Centre Pompidou, Cézanne et ses portraits au Musée d'Orsay, art africain à la Fondation Louis Vuitton et toujours Picasso avec la période Olga au Musée Picasso... onze expositions à voir à Paris cet été.

A gauche © RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski - A droite © Walker Evans Archive, The Metropolitan Museum of Art Photo: © The Metropolitan Museum of Art, Dist-RMN-GP/Image of the MMA

Le Centre Pompidou présente une grande rétrospective de David Hockney, à l'occasion des 80 ans du célèbre artiste britannique connu pour ses tableaux de piscines. Plus de 160 peintures, photographies, gravures, installations vidéo, dessins. L'exposition met l'accent sur son intérêt pour les outils modernes, photographie, fax, ordinateur, imprimantes puis iPad. De ses œuvres de jeunesse en Angleterre à la révélation des couleurs de la Californie. De ses recompositions en images Polaroid à ses récents "iPad drawings"… Jusqu'au 23 octobre 2017. Ici, David Hockney, "Garden", 2015
 (David Hockney – Photo : Richard Schmidt, Collection de l'artiste)
Walker Evans, géant de la photographie américaine qui a marqué une génération d'artistes, n'avait jamais eu de rétrospective à Paris. Près de 80 ans après sa première grande exposition au Museum of Modern Art (MoMA) de New York, le Centre Pompidou présente plus de 300 tirages d'époque de ses œuvres, de la fin des années 1920 aux derniers polaroïds des années 1970. Jusqu'au 14 août 2017. Ici, Walker Evans, "Truck and Sign", 
1928-1930, Collection particulière, San Francisco
 
 (Walker Evans Archive, The Metropolitan Museum of Art Photo: © Fernando Maquieira, Cromotex)
Cézanne a peint un plus de 150 autoportraits, dont 29 de son épouse Hortense Fiquet et 26 autoportraits. Une exposition inédite du Musée d'Orsay explore l'évolution de la peinture de l'artiste à travers cet exercice particulier. Il a notamment réalisé de multiples versions d'un même sujet, comme les quatre portraits de Madame Cézanne en robe rouge. Jusqu'au 24 septembre 2017. Ici, Paul Cézanne, "La Femme à la cafetière", vers 1895, Paris, musée d'Orsay, don de M. et Mme Jean-Victor Pellerin 1956
 (RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski)
Le Musée Picasso se concentre sur les années partagées entre Pablo Picasso et sa première épouse, Olga Khokhlova, modèle de sa période classique, souvent représentée mélancolique, assise, lisant ou écrivant, inspiratrice de scènes de maternité avant de devenir une figure douloureuse qui traduit la crise frappant le couple quand l'artiste rencontre Marie-Thérèse Walter en 1927. Jusqu'au 3 septembre 2017. Ici, Pablo Picasso, "Olga pensive", Paris, hiver 1923 Dation Pablo Picasso, 1979
 (Succession Picasso, 2017 Crédit photo : © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) / Mathieu Rabeau)
Le Jeu de Paume présente la première rétrospective à Paris du photographe néerlandais Ed van der Elsken (1925-1990). De 1950 à sa mort, il a produit une œuvre mêlant photos, livres, films et diaporamas. Photographe de rue à Paris, Amsterdam ou Tokyo, il était toujours à l'affût des figures de la bohème et de la marge auxquelles il s'identifiait, avec qui il engageait le dialogue et qu'il mettait en scène. Jusqu'au 24 septembre 2017. Ici, Ed van der Elsken, "Vali Myers (Ann) danse à la Scala", Paris, 1950, Nederlands Fotomuseum 
 (Ed van der Elsken / Collection Stedelijk Museum Amsterdam)
La Fondation Louis Vuitton consacre tous ses espaces à l'art africain, avec une triple exposition : au sous-sol, une sélection de la célèbre collection Jean Pigozzi, réunie pendant vingt ans par André Magnin auprès d'artistes souvent autodidactes, au rez-de-chaussée l'art contemporain d'Afrique du Sud, un art très politique, et au premier étage les œuvres africaines de la Fondation. Jusqu'au 28 août 2017. Ici, Chéri Samba, "L'espoir fait vivre n°2, 1997
 (Chéri Samba Courtesy CAAC – The Pigozzi Collection © photo Maurice Aeschmann)
Les relations entre la voiture et la photographie, à travers près de 500 oeuvres de 100 photographes des quatre coins du monde à la Fondation Cartier. Une exposition qui raconte comment l'automobile est devenue, depuis son invention, un sujet et un outil pour les artistes qui jouent avec ses formes, ses couleurs, les reflets dans les rétros et les lignes de la route. Ici, Langdon Clay, Zizka Cleaners car, Buick Electra, Série Cars, New York City, 1975. Diaporama. Courtesy de l'artiste 
 (Langdon Clay)
On le surnommait le Raphaël des fleurs. Les aquarelles de Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) sont emblématiques d'une époque d'engouement pour la flore. Il a été le "maître de dessin" du Muséum national d'histoire naturelle et a peint les plantes comme si elles étaient vivantes devant nous. Le musée de la Vie romantique expose ses roses, ses cactus et autres plantes rares. Jusqu'au 1er octobre 2017. Ici, Pierre-Joseph Redouté, "Microlonchus salmanticus", 1788, Université de Liège 
 (Collections artistiques de l'Université de Liège, Belgique)
Au-delà des différences de style, André Derain, Balthus et Alberto Giacometti ont été amis pendant 30 ans. Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris raconte cette relation et met en évidence les résonances entre leurs œuvres. C'est l'occasion surtout de voir le Derain d'après le fauvisme. Jusqu'au 29 octobre 2017. Ici, André Derain, "Geneviève à la pomme" vers 1937-38, Collection privée - Balthus, "Les Joueurs de cartes", 1968-1973, Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam © 
 (A gauche © Thomas Hennocque © ADAGP, Paris 2017 - A droite © Balthus © Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam Photographer: Studio Tromp, Rotterdam)
Pour tordre le cou à l'idée que l'Afrique serait un continent sans histoire et prouver qu'elle a toujours été en lien avec le reste du monde, le musée du Quai Branly a rassemblé des objets qui en sont les indices, de la préhistoire à nos jours, et exploré les routes qui la parcourent. Une exposition ambitieuse et passionnante. Jusqu'au 12 novembre 2017. Ici, Relevé d'art pariétal, 1er millénaire avant notre ère, Sahara algérien, Tassili n'Ajjer Titerast, Paris, Muséum national d'Histoire naturelle / Musée de l'Homme
 (MNHN - JC Domenech)
La Grande Halle de la Villette propose aux visiteurs de s'immerger dans la peinture de Vincent Van Gogh : ses tableaux sont projetés sur d'immenses voiles de 12 mètres de haute et 5,5 mètres de large, ce qui permet d'isoler des éléments et de mettre en valeur des détails qu'on ne remarque pas toujours. Ces images qui agrandissent la touche révèlent les coups de pinceau du peintre génial. Imagine Van Gogh : 200 œuvres sont présentées dans des cycles de projection de 27 minutes. Jusqu'au 10 septembre 2017. Ici, une vue de l'exposition (capture image France 2)
 (France 2)

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